Passer mon permis de conduire en France représente un budget conséquent, qui peut varier fortement en fonction de mes qualités de conducteur, bien sûr, mais aussi de l’auto-école que je choisis et de ma zone géographique. Explications.
Une fois que j’ai décidé de passer mon permis, je pars pour une vingtaine d’heures de cours. Sans compter les leçons de code ! Car pas question de me retrouver au volant d’un véhicule, même avec un formateur, sans être sûr de maîtriser un minimum le code de la route.
Du côté du portefeuille, cette formule de base est généralement évaluée à 1 200 euros environ. Dans le détail, le forfait regroupe :
- L’inscription à l’auto-école,
- L’évaluation de départ pour estimer au plus juste le nombre d’heures de conduite nécessaires,
- Les frais pédagogiques,
- La préparation aux épreuves théorique (le Code) et pratique (la conduite),
- L’inscription aux examens théorique et pratique.
Voilà pour la base ! Mais elle n’est que rarement respectée puisque la plupart des candidats dépassent le plafond de 20 heures de cours. Surtout ceux qui n’ont pas fait la conduite accompagnée et ont donc moins d’expérience de la conduite « en vrai » ! Pour une moyenne d’heures en plus situées entre 25 et 30, il faut compter en général 30 à 50 euros de plus par heure.
Le calcul est donc plutôt simple : avec 30 heures de conduite dans l’auto-école la plus chère et si je réussis l’examen du premier coup, le prix de mon permis peut atteindre… 1 600 euros. Eh oui ! passer son permis n’est pas donné…
Et si j’échoue à l’examen ?
Après le prix, le taux de réussite ! En France, environ 60% des candidats ont le précieux papier rose du premier coup. Donc 40% échouent lors de leur première tentative.
Après un échec, j’ai un délai de trois mois pour me représenter à l’épreuve. Pendant ces trois mois, je vais devoir reprendre des heures de conduite, une dizaine en général, pour une facture supplémentaire de 500 euros max. J’arrive donc à 2 100 euros de dépenses pour obtenir le permis.
Les aides financières
Si je suis dans une situation financière délicate ou en recherche d’emploi, je peux profiter de différents dispositifs pour faire baisser la facture. Parmi eux :
- Le « permis à un euro par jour« . Il reprend le principe du prêt à taux zéro, appliqué au permis de conduire, accordé par une banque partenaire du dispositif. Le Fonds de cohésion sociale prend en charge la caution du prêt que je n’aurai à rembourser qu’au rythme d’un euro par jour. Ce système est réservé aux jeunes de 16 à 25 ans « exclus du système bancaire et inscrits dans une démarche de formation ou d’accès à l’emploi » (Source : réponse du secrétariat d’Etat aux transports à une question d’un sénateur en 2009),
- Les aides spécifiques pour les chômeurs et les allocataires du RSA, si j’ai besoin du permis pour accéder à un emploi (maximum 1 200 euros),
- La « bourse au permis« . Cette aide financière directe est conditionnée par la réalisation d’une activité d’intérêt général en contrepartie.
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