Je suis un trader lorsque je négocie souvent sur les marchés financiers, voire tous les jours. La déclaration de mes gains dépend de leur importance par rapport à mon activité professionnelle. Détails.
J’investis en bourse en parallèle de mon activité professionnelle et j’en tire moins de la moitié de mes revenus annuels. Mes plus-values sont alors soumises à l’impôt sur le revenu, au titre de plus-values de cession à titre onéreux de biens ou de droits de toute nature. À cela s’ajoutent les prélèvements sociaux, à un taux de 15,5%.
Si j’ai réalisé ces gains sur un compte-titres ordinaire, je bénéficie d’un régime d’abattement selon la durée de conservation des valeurs :
- 50% pour une conservation d’au moins deux ans,
- 65% pour une conservation d’au moins huit ans.
Un régime supplémentaire d’abattement a vu le jour en 2014. Il s’applique aux titres de PME et de « jeunes entreprises innovantes » :
- 50% pour une conservation d’au moins un an,
- 65% pour une conservation d’au moins quatre ans,
- 85% pour une conservation d’au moins huit ans.
Le trading en activité principale
Je veux faire du trading mon activité professionnelle principale. Je dois alors créer ma société. Le statut le plus simple à obtenir est celui de l’Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). Pour en créer une, il me suffit de remplir un formulaire en ligne sur le site de l’URSSAF. Cela me permet de séparer aux yeux de l’administration fiscale l’argent qui sera investi en bourse (le patrimoine professionnel) du reste de mes possessions (le patrimoine privé).
Je dois ensuite choisir entre deux régimes fiscaux :
- l’impôt sur le revenu : il s’agit du régime choisi par défaut.
- l’impôt sur les sociétés : l’imposition de mes plus-values est effectuée une fois par an selon un barème. Au-dessous de 38 120 euros de gains, je paye 15% d’impôts. Au-delà, je suis imposé à 33,33%.
Une fois que j’ai choisi l’un de ces régimes, ma décision est irrévocable. Pour en changer, je dois dissoudre mon EIRL et en créer une autre. Le statut d’auto-entrepreneur n’est par ailleurs pas autorisé pour devenir trader en compte propre.
Les cotisations sociales d’un trader en compte propre
En tant qu’entrepreneur individuel, je me charge moi-même de verser les prélèvements sociaux. Je dois pour cela contacter plusieurs organismes et leur indiquer mes revenus professionnels, c’est-à-dire le bénéfice brut annuel de mon EIRL. Je dois ensuite payer :
- à l’URSSAF : 5,4% de cotisations d’allocations familiales, 8% de CSG et 0,15% de contribution à la formation professionnelle,
- au régime social des indépendants (RSI) pour l’assurance maladie : 6,5% de cotisation maladie et maternité,
- à la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse (CIPAV) pour la retraite : 8 ,6% pour la retraite de base, 1 032 euros par an pour la retraite complémentaire et 76 euros par an pour la prévoyance invalidité et décès.
L’ensemble des cotisations sociales s’élèvent à plus de 30% de mes bénéfices bruts annuels, hors impôts. Ces taux ne sont appliqués qu’après la troisième année d’exercice, pour laquelle les prélèvements sont doublés.
Comment se déclarer quand on fait du trading sur Flowbank ?
Prendre part au trading sur Flowbank constitue une occasion formidable de se lancer dans la spéculation financière. Mais comment se déclarer pour une telle activité ? Pour nombre d’individus à l’esprit entrepreneurial, cette question revêt une importance capitale car il est primordial de ne pas négliger les obligations légales liées à l’exercice du trading.
Premièrement, le particulier devra effectuer une déclaration d’existence auprès du centre de formalités des entreprises. Celle-ci consignera des informations essentielles concernant le trader, notamment son identité, son adresse et le descriptif de son activité. C’est cette étape qui assurera la légalité de votre pratique sur à voir sur Flowbank. Mais attention, certaines démarches supplémentaires seront également nécessaires.
En effet, après s’être assuré de sa bonne déclaration, l’opérateur financier devra veiller à déclarer ses gains issus du trading. Pour cela, il faudra inclure ces revenus dans sa déclaration fiscale annuelle. Il est à noter que ces gains, considérés comme des bénéfices non commerciaux, sont imposables selon certaines tranches spécifiques définies par l’administration fiscale. Il est donc essentiel de se renseigner précisément à ce sujet pour éviter toute irrégularité.
Cette formalisation légale peut sembler complexe, mais il est obligatoire de s’y conformer pour ne pas tomber sous le coup de la loi. L’ignorance de la règle n’excuse pas son non-respect.
Quel est le salaire moyen d’un trader ?
Pénétrer l’univers mystérieux du trading suscite bien souvent des questions, particulièrement en matière de rémunération. Quel est donc le salaire d’un trader ?
La réalité est que la rémunération varie considérablement en fonction de nombreux critères. En premier lieu, l’expérience du trader a un impact majeur. Un trader débutant peut s’attendre à un salaire de base compris entre 40 000 et 60 000 euros annuels tandis qu’un trader expérimenté pourrait percevoir un salaire de base supérieur à 100 000 euros. Toutefois, la principale source de revenus du trader émane des bonus, qui sont généralement fonctions des gains générés.
Mais attention, le métier de trader ne se limite pas à des chiffres séduisants. Il implique souvent de longues heures de travail, une pression intense et une prise de décision constante. Il faut également rappeler que ces gains sont soumis à l’impôt et qu’il est indispensable de les déclarer comme nous l’avons vu précédemment.
Le trading est une aventure risquée, qui promet certes une rémunération attrayante, mais nécessite une attention soutenue pour ses obligations légales et fiscales.
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